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région ile de france - Page 3

  • A VANVES, BENHAMOU S’INTERROGE SUR LA SINCERITE DE NOS ELUS ET DE LEUR ENGAGEMENT POUR L’INCLUSION SOCIALE

    Alors que la ville de Vanves a mis en avant ses efforts en matière d’accessibilité lors du conseil municipal dernier en adoptant le bilan de la commission communale pour l’accessibilité pour l’année 2024, un vanvéen handicapé n’a pas manqué de faire un lien avec une décision contradictoire pris par la Région Ile de France qui a supprimée l’aide allouée aux Maisons Départementales des Personnes Handicapées (MDPH). D’autant plus que le maire de Vanves-conseiller régional a voté cette suppression. Une pétition a d’ailleurs été lancée par l’opposition régionale de gauche pour maintenir cette subvention, relayée au plan local par le PC vanvéen qui pétitionne aussi pour la création d’un centre municipal de Santé

    Guillaume Benhamou (sur la photo), vanvéen, membre du bureau Hovia, Personnalité Qualifiée au Conseil de Développement de la Métropole du Grand Paris, Vice-Président de l’Institut Motricité Cérébralle, Youtubeur Handicap et ex-conseiller de quartier du Centre Ancien – Saint Remy nous a fait parvenir ce billet d’humeur intitulé : « MDPH – 0,04 % de budget, 100 % d’abandon » :

    « La Région Île-de-France vient de prendre une décision aussi discrète que brutale : supprimer l’aide qu’elle allouait aux MDPH, les Maisons Départementales des Personnes Handicapées. Une aide pourtant essentielle, et qui ne représentait que 0,04 % du budget régional. Oui, 0,04 %. Autant dire rien. Une ligne presque invisible dans les comptes, mais cruciale pour le quotidien de milliers de personnes.

    En supprimant cette aide, ce sont encore des moyens humains qui disparaissent. Des équipes en moins pour accueillir, orienter, traiter les dossiers, écouter, accompagner. Ce sont des délais qui s’allongent, des situations qui s’enlisent, des parcours de vie qui se compliquent.

    Pendant ce temps, la Région met en avant ses efforts pour développer l’accessibilité des transports. Très bien. On parle de bus adaptés, de stations de métro rénovées, de services à la demande. Mais à quoi bon pouvoir prendre un bus si on ne peut plus accéder à l’aide humaine qui permet de vivre dignement au quotidien ?

    C’est comme enfiler son pantalon avant son caleçon : ça n’a pas de sens. Il faut revoir les priorités.

    Car encore une fois, il s’agit de 0,04 % du budget. Pas de coupes massives, pas de rééquilibrages budgétaires complexes : juste un choix politique, un renoncement qui dit beaucoup. Cette décision révèle un vrai problème de cohérence entre les discours et les actes, entre les niveaux Région – Département – État. Elle interroge sur la sincérité de l’engagement régional pour l’inclusion.

    Il ne s’agit pas seulement d’argent, mais de volonté, de justice et de respect »

  • VANVES CONCERNEE PAR LE PLAN DES MOBILITES 2030 ADOPTE PAR LE CONSEIL REGIONAL

    L’Île-de-France a adopté son Plan des mobilités 2030, mercredi dernier lors d’un conseil régional auquel assistait Bernard Gauducheau, conseiller régional UDI : Ce document stratégique fixe le cap d’une mobilité plus propre, plus fluide et plus inclusive, en cohérence avec les engagements environnementaux de la Région, en visant une réduction de 26% des émissions de gaz à effet de serre liées aux transports, une baisse de 15 % des déplacements en voiture individuelle et une augmentation équivalente de la fréquentation des transports en commun. Le nombre de trajets à vélo sera multiplié par trois, tandis que le covoiturage et le télétravail seront activement encouragés, notamment dans les territoires les moins bien desservis.

    Le Plan des mobilités repose sur une vision claire : celle d’une Région qui investit massivement pour préparer l’avenir. Il prévoit la réalisation de 330 kilomètres de nouvelles lignes de transport, la mise en service de 100 lignes de cars express à horizon 2030, le développement du transport à la demande en zones rurales, et une amélioration significative de l’intermodalité dans tous les pôles d’échanges. L’ensemble est adossé à un financement solide, mobilisant à la fois le Contrat de Plan État-Région, le protocole entre l’État et Île-de-France Mobilités, ainsi que les investissements directs de la Région.

    Ce plan est le fruit d’un travail collectif approfondi. Plus de 1 500 collectivités et acteurs du territoire ont été consultés, dont Vanves, plébiscitant le plan avec près de 80% d’avis favorables réceptionnés. L’enquête publique conduite au premier trimestre 2025 a confirmé l’intérêt des Franciliens pour ce projet avec une participation triplée par rapport au précédent plan.

    Le Plan des mobilités est pleinement cohérent avec le Schéma directeur environnemental de la Région (SDRIF-E) et le Plan de protection de l’atmosphère. Il constitue un outil de planification structurant, appelé à être décliné localement par les intercommunalités à travers les Plans locaux de mobilité. La Région Île-de-France et Île-de-France Mobilités accompagneront les collectivités à chaque étape de cette territorialisation.

    Dans le même temps, la Région Île-de-France appelle l’État à prendre toute sa part pour garantir le succès de cette ambition, en répondant à deux exigences : la décentralisation effective des compétences routières à Île-de-France Mobilités, et la mise en place d’un financement pérenne et suffisant de l’autorité organisatrice des mobilités. «Avec ce Plan des mobilités 2030, nous franchissons une étape décisive pour transformer durablement les déplacements en Île-de-France. Ce plan crédible, pragmatique et ambitieux, c’est la réponse concrète de la Région aux attentes des Franciliens pour une mobilité plus fluide, plus propre et plus humaine» a déclaré Valérie Pécresse, présidente de la Région Ile de France

  • DES AVANCEES EN MATIERE DE TRANSPORTS AUTOUR DE VANVES

    Durant l’été, le dossier du prolongement de la ligne 12 du métro, empruntée par beaucoup de vanvéens,  véritable serpent de mer  à Issy les Moulineaux qui défend son extension jusqu’au carrefour de la Ferme à Meudon, en passant par la future gare Issy-RER C/Grand Paris Express (Ligne Sud), a connu une avancée notoire.  Il fait partie des quinze projets retenus dans le SDRIF-E (Schéma Directeur IDF environnemental) de la Région, bénéficiant d’un budget de 6 M€ pour financer. Une étude avait été lancée en 2019 par la ville. Puis GPSO en 2021 avait retenu ce projet en confiant une étude de faisabilité à la société  Systra, spécialisée dans l’inigierie des transports qui avait suggéré d’aller au-delà, jusqu’au quartier Vaugirard/Meudon-sur-Seine, déjà desservi par le tramwayT2.  Ce nouveau programme d’études va aller encore plus loin puisqu’il analysera un tracé jusqu’à Sévres  et sa gare du Grand Paris Express

    En attendant, les vanvéens qui utilisent régulièrement la ligne N du Transilien qui relie la gare Montparnasse à Versailles (Yvelines ), vont pouvoir mieux capter le réseau de téléphonie à bord des trains Régio 2N, grâce à un traitement des 9800 vitres des rames. D’après, la SNCF, elles sont en cours de traitement par une technologie laser innovante, afin de les rendre perméables aux ondes téléphoniques. « C'est lors de comités de ligne, organisés avec Transilien SNCF Voyageurs et les associations d'usagers, que les particuliers nous ont fait part de difficultés de connexion et de captation du réseau 4G/5G avec leur smartphone» indique Ile de France Mobilités (IDFM), la haute autorité des transports franciliens

    Conçues pour améliorer le confort thermique, les vitres à double vitrage des Régio 2N sont équipées d'un film anti-UV composé d'une fine pellicule métallique. Mais ce filtre limite également la pénétration des ondes téléphoniques. Résultat : un réseau inexistant à bord, là où les anciennes rames à simple vitrage permettaient un usage du téléphone. «Une situation d'autant plus pénalisante que de nombreux passagers travaillent dans le train» affirme Marc Pélissier, président de la Fnaut Ile-de-France, fédération d'associations d'usagers des transports.