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région ile de france - Page 3

  • UNE SUBVENTION DE 1,5 M€ DE LA REGION ILE DE FRANCE POUR L’ECOLE DU PARC DE VANVES

    Vanves va bénéficier d’un contrat d'aménagement régional (CAR) que la Région Ile de France a mis en place depuis l’élection ce Valérie Pécresse à sa tête en 2016, pour accompagne les collectivités franciliennes dans leurs projets d’investissement concourant à l’aménagement, au développement et à l’équipement cohérent et durable du territoire. Les travaux peuvent concerner des lieux dédiés à la petite enfance ou à la famille (crèches, groupes scolaires…), des espaces culturels ou de loisirs (salles polyvalentes, bibliothèques, espaces sportifs), des équipements municipaux ou des aménagements urbains (accessibilité, centre de santé, voirie, stationnement…)  A Vanves, il s’agit du groupe scolaire du Parc.

    Une signature entre la ville de Vanves et la Région s’est déroulé hier aprés midi entre Bernard Gauducheau, maire-conseiller régional et Jean-Philippe Dugoin-Clément, Vice-président chargé du Logement, de l'Aménagement durable du territoire et du SDRIFE  qui permet à Vanves de recevoir 1,5 M€ pour sa reconstruction et son extension, avec l’accueil loisirs primaire.

    « Ce qui n’est pas négligeable pour un tel projet d’un coût global de 30 M€ » a reconnu Bernard Gauducheau, maire de Vanves qui a indiqué que la ville a reçu pour 7 M€ de subvention de la part notamment du département, de la métropole, de L’agence de l’eau Seine Normandie… « Ce projet a été bien pensé, car au moment où on l’a imaginé, on n’avait pas les prévisions démographiques en baisse. Il nous a évité l’erreur de construire un nouveau groupe scolaire dans le quartier (clos Montholon) de la gare ( Grand Paris Express). On a préféré rénover un ancien groupe scolaire qui bénéficie d’un environnement de qualité (avec le parc F.Pic) » a-t-il déclaré en donnant rendez-vous pour l’inauguration à la Rentrée 2025. « C’est un très beau projet que vous portez et que vous mettez en avant. C’est une rénovation-extension, ce qui n'était pas évident dans ce contexte de guerre en Ukraine, de hausse des prix des matières premières et de l’énergie » a souligné JP Dugoin Clément en ajoutant : « Signer un tel contrat est un moment important car on passe de la phase conception-études à la  réalisation »

    Il concerne deux opérations : Tout d’abord la reconstruction et extension du groupe scolaire qui bénéficie d'une subvention régionale de 1 361 300 € dont 500 000 € au titre du bonus environnemental. Le projet repose sur plusieurs intentions qui résultent de l'analyse du patrimoine bâti, du contexte urbain et de l'évolution des besoins de l'école et du périscolaire :
    - la réhabilitation et l'extension du bâtiment principal de l'école maternelle, connecté au Pavillon Arnaud lui aussi à réhabiliter, pour permettre, sur une surface totale de 1 548 m², le regroupement des 7 classes actuellement réparties dans trois lieux différents, la création de 2 classes supplémentaires et des espaces associés ;
    -  la réalisation, au droit de l'école maternelle, d'une extension pour accueillir le centre de loisirs maternel (composé de 4 salles de 40m², d'un bureau de deux personnes et d'un local de rangement) et permettant de rétablir l'alignement sur la rue Falret ;
    - la construction d'un bâtiment R+1 assurant la jonction entre les deux corps de bâtiments de l'école élémentaire accueillant 13 classes et qui seront également réhabilités ;
    - la création d'un nouveau réfectoire connecté aux deux écoles ;
    - la mise aux normes accessibilité PMR des bâtiments et des normes sanitaires concernant le réfectoire ;
    - le traitement des toitures qui seront le plus possible végétalisées et les éléments techniques dissimulés par des structures ajourées pour améliorer la vue sur ce site depuis les immeubles avoisinants.
    Ce projet vise une réduction de la consommation d'énergie finale de 40% en 2030 et le recours à des matériaux biosourcés. Les travaux qui bénéficieront du bonus environnemental sont :
    - l'isolation de l'enveloppe des bâtiments existants, en particulier le pavillon Arnaud, et la maitrise de l'étanchéité à l'air via des panneaux isolants en fibres de bois, des panneaux biosourcés isocoton, isolation en sous face du plancher en laine de bois, isolation thermique extérieure avec isolants en fibres de bois, et des menuiseries extérieures très performantes ;
    - la mise en œuvre d'une ventilation performante à double flux avec récupération de chaleur, certifiée passivhaus ;
    - la réfection complète de l'installation d'éclairage avec des sources et luminaires basse consommation LED et régulateurs de détection de présence et de luminosité. 
    Ensuite, il prévoit une subvention de 137 800 € pour la construction de l'accueil de loisirs élémentaire du parc :  Actuellement, le centre de loisirs élémentaire est constitué de trois structures modulables préfabriquées formant une pièce unique à simple rez-de-chaussée dans la cour de l'école élémentaire. Il est sous-dimensionné, subit des infiltrations d'eau et n'est pas conforme aux normes PMR. La construction du nouveau bâtiment, en R+1 et d'une surface de 512 m², s'implantera au niveau de la cour élémentaire haute. Il comportera 4 salles de 40 m² ainsi qu'un bureau de deux personnes et un espace de rangement, et sera accessible aux PMR. Le bâtiment présentera aussi une forte isolation, une ventilation performante et disposera de luminaires basse consommation et d'un système de suivi des consommations. La partie haute des façades du bâtiment seront traitées en acier Corten ; ce bardage présentera de légers angles pour animer la façade en lui conférant presque un caractère sculptural. Les soubassements seront quant à eux recouverts de bardage métallique (acier). La toiture sera le plus largement végétalisée et un édicule en métal perforé et coloré masquera les éléments techniques

  • LE MINISTRE DE VANVES AUX AVANTS POSTES DE LA SECURISATION DES ECOLES

    Depuis sa nomination au ministére de l’éducation nationale, les vanvéens ont pu s’apercevoir que leur jeune conseiller municipal- député-ministre avait pris une toute autre envergure à l’occasion de cette première partie de l’année scolaire depuis la Rentrée de Septembre. Grâce à des mesures courageuses (interdiction de l’abaya notamment) et malheureusement les suites de l’attentat au collège-lycée d’Arras avec la mort de ce professeur français qui a mis en avant, notamment  la question de la sécurisation de nos établissements scolaires abordée lors d’une réunion avec les associations d’élus. Dans ce contexte, Gabriel Attal a remis à plus tard, à la mi-novembre, la réception de quelques élus et militants de Renaissance de Vanves et d’Issy les Moulineaux au ministère de l’éducation nationale prévue hier,  samedi , comme il l'avait fait à Bercy lorsqu'il avait été nommé ministre du budget 

    Vanves est concerné avec ses 2 écoles et 4  groupes scolaires, deux collèges et deux lycées, même si les effets des mesures demandées et annoncées, ne seront visibles qu’après les vacances de la toussaint qui ont débutées. La réunion de Gabriel Attal avec les présidents des principales associations d’élus, dans le cadre de leurs compétences respectives pour  renforcer la sécurité des établissements, apermis de prendre plusieus décisions : Des diagnostics de sécurité pourront être réalisés en lien avec les collectivités locales qui  concerneront les bâtiments scolaires, leurs abords immédiats, ainsi que la formation de l’ensemble des personnels intervenant dans les établissements, qu’ils soient agents de l’éducation nationale, des collectivités territoriales ou de leurs prestataires. Des exercices attentat-intrusion sont prévus dans les collges et lycées à la Rentrée des vacances

    En Ile de France, la Région, compétente pour les lycées, a annoncé vouloir doubler les effectifs des brigades régionales de sécurité (BRS) de 50 à 100 agents de sécurité régionaux, dont l’objectif est de venir apaiser les tensions à la demande des chefs d'établissements. Les personnels de ces brigades ont pour mission de soutenir, protéger, sécuriser les établissements lorsque les proviseurs formuleront une demande d'intervention. «Rien ne remplace la présence humaine» a soulignée Valérie Pécresse sa présidente,  en  indiquant «qu'en attendant ce recrutement, nous allons faire appel à la sécurité privée, à des maîtres-chiens, mais qu'ils seraient déployés pour sécuriser les abords des lycées et non à l'intérieur des établissements (ce que peuvent faire les agents des BRS)». Elle a annoncé l'arrivée de boutons d'alarme dans tous les lycées franciliens. Ce dispositif a pour vocation d'être un «lien direct entre les lycées et les forces de secours» en cas d'attaque. Ils viendront s’ajouter aux caméras, clôtures ou portiques installés aux abords des établissements scolaires depuis l’arrivée de Valérie Pécresse à la tête de la Région en 2016

    Avec sa casquette de présidente de la haute autorité des transports d’Ile de France, elle a demandé l'utilisation de la reconnaissance faciale et de nouvelles prérogatives pour les agents de sécurité dans les transports. « On est en risque attentat, je demande qu'un certain nombre de mesures de bon sens qui sont réclamées depuis des années, soient enfin prises. Ça n'est pas normal qu'à l'entrée des transports en commun on ne puisse pas faire de la reconnaissance faciale uniquement pour les personnes dangereuses recherchées par la police. Elles ne devraient pas pouvoir entrer sur le réseau des transports et on devrait utiliser les caméras pour les repérer, ce seront peut-être des personnes qui aideront à fomenter des attentats en ÎDF » estime la présidente d’Ile de France Mobilité. Elle souhaite aussi que les 3.000 agents de sécurité qui travaillent sur le réseau puissent fouiller les sacs des usagers et effectuer des palpations de manière permanente, même en dehors du plan urgence attentat. Elle considère qu’ils devraient aussi avoir un accès au fichier des identités lors des contrôles et avoir la possibilité de sortir du réseau toute personne violente ou injurieuse.

  • VANVES APPELLE A LA VIGILANCE CONTRE LE MOUSTIQUE TIGRE

    « Depuis quelques années, la saison estivale et les périodes de fortes chaleurs sont marquées par la présence du moustique tigre dont la propagation doit être limitée afin de réduire les risques de maladies » indiquait la mairie de Vanves sur son site Internet voilà quelques jours en invitant à adopter les bons gestes. Des vanvéens durant l’été s’étaient alarmés de sa propagation dans notre commune comme dans la région   

    Pour limiter les risques de propagation de la dengue, l’agence régionale de Santé (ARS) avait autorisé 6 opérations de démoustication sur le territoire francilien,  au cours de l’été dont deux dans l’Essonne (Draveil, Verrières-le-Buisson), deux dans le Val-de-Marne (Saint Mandé, Maisons-Alfort),  une à Paris dans le 13e à Paris et  une autre dans les Hauts de Seine à Colombes.  Mais plusieurs communes franciliennes avaient appelé à l’aide comme Châtillon où la maire Nadége Azzaz avait envoyé un courrier à l’ARS et les habitants d’Antony qui avaient signé une pétition recueillant prés de 2000 signatures pour que la mairie fasse intervenir l’ARS.

    Il faut savoir que dans les cas les plus grave, l’Agence régionale de démoustication (ARD), opérateur privé spécialisé dans la détection et l’élimination de moustiques en Ile de France intervient avec un traitement à base d’insecticide qui vise les lieux de repos du moustique tigre (buissons, bosquets, feuillages etc.) dans un périmètre de 150 mètres de rayon du site localisé (sur la photo à Courbevoie). Elle ne vise pas à éliminer toute trace du moustique tigre mais à réduire le risque de propagation de la dengue, maladie infectieuse dont certaines complications peuvent être sévères. Des agents revêtus de combinaisons et de masques ont ainsi pulvérisé à pied et depuis un camion un insecticide homologué et qui présente l’intérêt de se dégrader rapidement, sur tous les espaces verts, buissons et arbres, dans les endroits où se reposent les moustiques. Les rues ont été interdites au trafic dans les villes où elles sont été réalisées. Ces opérations ont été précédée d’une information auprès des habitants (porte-à-porte et distribution de dépliants dans les boites aux lettres) des zones concernées qui ont été invités à rentrer leurs plantes d’extérieur, à bien fermer leurs fenêtres, à garder à l’intérieur leurs animaux domestiques.

    Ces opérations sont menées pour réduire le risque de transmission de la dengue suite à un cas avéré, donc sous la responsabilité de l’ARS qui n’intervient que dans ce type de situation. En effet, les ARS ne déclenchent les opérations de démoustication que lorsqu'un malade est identifié et que le moustique a été présent à proximité pendant sa période de virémie. Par ailleurs, les collectivités locales ont un rôle majeur à jouer dans la lutte contre les moustiques vecteurs de maladies, que ce soit par la sensibilisation des populations ou la mise en œuvre d’actions pour éliminer les gîtes de développement des moustiques.

    Depuis le 1er janvier 2020, l’ensemble des départements du territoire métropolitain est considéré comme à risque d’implantation et de développement du moustique tigre. Et il est présent et actif dans tous les départements franciliens. Les autorités surveillent l'implantation de ce moustique en raison de sa capacité de transmettre des maladies tropicales (Zika, dengue ou chikungunya) après avoir piqué des personnes malades. Les actions de lutte anti-vectorielle sont menées par l’Agence pour empêcher la survenue d’un cas autochtone, ce qui ne s’est jamais produit dans la région. D’ailleurs, une surveillance dite « renforcée » est mise en œuvre du 1er mai au 30 novembre correspondant à la période d’activité du moustique tigre.